Il était là, sur le trottoir d'en face et me regardait fixement, attentivement, avec intérêt même. Il n'y avait aucun doute, c'était bien moi qui attirait ses regards. Je le sentais. Je le savais. Il était assis dans le café, derrière la vitre et m'observait,...
Hier, quelle drôle de sonorité ! Il claironne, fier de ce qui a été. Ce qui est fait n'est plus à faire. Voilà bien ce qu'on lui reproche. Cet arrogant nous interdit de gommer, de parfaire, de mieux faire ou même de n'avoir rien fait. Il nous jauge de...
Pour moi, la violence évoque le désordre, le trouble de l'ordre public, l'absence de tranquillité et de paix. La violence peut présager une guerre, lorsqu'on ne l'arrête pas à temps. Elle peut exprimer un conflit interne ou externe. En tout cas, la violence...
Rue animée Rue sinistrée Travaux, saleté Immeubles bourgeois ou décrépis, Les fenêtres éclairées, A l'intérieur des vies, Affligeante banalité, jouissive diversité, Eclatements de destins. Regarder, deviner, s'éloigner, S'enfoncer dans le noir Emporter...
Un homme, Antoine, prend le train et emporte une valise. Personnage d'Antoine dans le train Antoine avait préparé soigneusement sa valise. Il n'avait pas besoin de grand chose pour deux jours. Surtout ne pas oublier le cadeau. C'était presque une rencontre...
Et aujourd'hui, dans cette rue ensoleillée, il se sentait soudain assailli par l'étrangeté de ses sentiments. Il avait tellement imaginé ce qu'il éprouverait en retrouvant cette porte, le souvenir figé de cet endroit. La peur d'une émotion trop vive,...
Les amis, la famille, la naissance, Les saisons, les arbres, les cycles, La beauté, le charme, les traits d'un visage, Les objets de la passion, le tumulte de la passion, la passion. Le présent, le temps, le passé, La douleur, le manque, la perte.
Hier, elle détestait ce mot. Il était toujours accompagné d'une multitude de pensées lourdes et malfaisantes. Hier, c'était les regrets, les remords, les renvois de ses indécisions continuelles. Et pourtant, ce matin, elle se délectait, s'étirant lentement...
Seul Il aspirait l'air à plein nez, cet air vicié du périph, titubant doucement, il était tard, peut être tôt. Il ne savait plus où il en était, ce n'était pas la première fois, ce n'était peut-être qu'une menace : mais non, hier, elle ne semblait pas...
Hier La table était sale. La guerre faisait rage. On entendait au loin des bruits étranges. Le paysage avait changé, comme si lui aussi s'était caché pour échapper à la peur. La peur de l'inconnu qui laisse sans parole. Myriam
